On the road to Buenos Aires from Jun Mi on Vimeo.

Lundi 27 Janvier 2014,

Je suis actuellement dans ma chambre, de retour dans ma ville après de nombreuses péripéties.

En un mois et deux lieux de vacances, j'ai survécu à deux catastrophes naturelles de grandes ampleurs (tellement grandes qu'elles sont passées les deux aux informations). A chaque fois je me trouvais dans mon logement à 50 mètres. Comme quoi il faut toujours écouter Julia : ne pas sortir quand il y a des orages. 

Je n'ai pas très envie de raconter tout ça en détail, si ce n'est que des personnes ont perdu la vie, qu'il y a des blessés et des disparus et évidemment des dégâts matériels. Il paraît qu'avec le Rotary on va aller aider dans les jours à venir (je sais pas trop comme je l'ai déjà dit ici c'est à la dernière minute qu'on vous prévient). Mais parmi ces deux incidents, je n'ai rien, moi et ma famille sommes miraculés donc ne vous inquiétez pas.

Mes vacances à la campagne ont donc été écourtés car plus personnes ne vit dans ce village où ils sont encore à la recherche de certains corps et où la poussière à envahit l'environnement. Néanmoins, elles m'ont étonnamment plus, contrairement à ce que j'aurais cru. J'avoue qu'il me manquait seulement une petite connexion. Mais les randonnées, les ballades à cheval, les pains maisons et revoir mes camarades de classes m'a fait plaisir.

Pour ce qui est de mes vacances à Villa Gesell (cliquez si vous voulez savoir où c'est sur une carte) et mes deux petits jours à Buenos Aires, je ne vais pas m'attarder à part de me répéter en disant que c'était super et malgré que la capitale fédérale soit considérée comme très dangereuse (vol et compagnie) j'ai passé l'un des plus beaux jours de mon échange en visitant le fabuleux quartier de la Boca et à me promener dans les rues de Buenos Aires en compagnie de ma chère Lulu (Louise).

Il me reste encore un mois avant de rentrer à l'école, et je ne sais pas si je pourrais voyager de nouveau car seule, c'est impossible (notamment parce que le rotary ne te laisse pas mais aussi parce que c'est -très- dangereux). J'espère en tout cas m'ennuyer moins que décembre. Mais si je reste à Catamarca Capitale, je devrais vous raconter plus facilement de quoi sont faites mes journées (si elles ne sont pas ennuyeuses).

Gros bisou de très loin. ◊